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Archives, histoire et identité du mouvement ouvrier

Alda de Giorgi, Charles Heimberg, Charles Magnin (éd.)

Genève, Collège du Travail, 2006, 240 p. (CHF 25.-)

Présentation

Ce livre est le fruit d’une rencontre internationale organisée à Genève , les 7 et 8 mai 2004, par le Collège du Travail avec le soutien de notre Association.

Archivistes, historiens, syndicalistes et militants de France, d’Italie et de Suisse ont partagé leurs expériences, leurs savoirs et leurs projets concernant la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine documentaire relatif au mouvement ouvrier.
Dans les deuxième et troisième parties de l’ouvrage, les historiens rappellent combien l’écriture même de l’histoire du mouvement ouvrier est tributaire de la nature des traces qui subsistent de son passé et les enjeux identitaires liés à l’existence ou à la disparition de ces traces.
Enfin, archivistes, responsables de partis politiques ou d’associations, représentants de l’Etat dressent un bilan de la situation actuelle de ce patrimoine, caractérisant ce qui a été accompli et ce qui manque, ce qu’il seraitt souhaitable de créer.

Sommaire

  • Alda De Giorgi, Charles Heimberg, Charles Magnin, Introduction (pp.9-13)
Première partie : Construire l’archive, pourquoi et comment ?
  • Alain Mélo, Les archives de la Maison du Peuple de St-Claude (pp.17-23)
  • Marie-Louise Georgen, Le centre d’histoire du travail de Nantes (pp.25-29)
  • Rossana Vaccaro, La Bibliothèque du Centre d’histoire du travail au XXe siècle. Quand l’histoire ouvrière intègre l’Université (pp.31-37)
  • Françoise Blum, Le CODHOS. Un réseau en histoire ouvrière et sociale (pp.39-45)
  • Marco Scavino, Les archives du mouvement ouvrier en Italie (pp.47-57)
  • Alda De Giorgi, La Fondation Collège du Travail. Reflets de 26 ans d’activité (pp. 56-69)
  • Michel Busch, L’Association pour l’étude de l’histoire du mouvement ouvrier (AEHMO) (pp.71-79)
  • Marianne Enckell, le Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA) (pp.81-85)
  • Nelly Valsangiacomo, La Fondation Pellegrini-Canevascini. La sauvegarde du patrimoine documentaire du mouvement ouvrier dans le canton du Tessin (pp.87-91)
  • Anita Ulrich, Le «Schweizerisches Sozialarchiv». Stratégies de conservation et de valorisation des archives du mouvement ouvrier (pp.93-101)
Deuxième partie: Quelle histoire du mouvement ouvrier ?
  • Marc Vuilleumier, Comment s’écrit l’histoire du mouvement ouvrier (pp.1O5-115)
  • Bernard Degen, L’histoire du syndicalisme en Suisse (pp.117-123)
  • Marie-Louise Georgen, Le «dictionnaire des cheminots» (pp.125-127)
  • Marco Scavino, Les luttes ouvrières de 1969 en Italie (pp.128-143)
Troisième partie: Le mouvement ouvrier, ses archives et son identité: quels enjeux ?
  • Dan Gallin, Les archives du mouvement ouvrier: un enjeu identitaire (pp.146-153)
  • Dominique Moser-Brossy, Les archives de l’Union syndicale suisse (pp.154-161)
  • Rebekka Wyler, La politique d’archives du nouveau syndicat Unia (pp.162-167)
  • Marc Vuilleumier, Une source indispensable: les dossiers de la police politique (pp.168-187)
Quatrième partie: Les archives du mouvement social: quel avenir ?
  • Jacques Robert, Conservation des archives syndicales: une prise de conscience à traduire dans les actes (pp.190-193)
  • Dominique Hausser, Conservation des archives du Parti socialiste genevois: de la nécessité à archiver à la difficulté de sa mise en oeuvre (pp.194-199)
  • Gilles Grin, La politique fédérale dans le domaine des archives sociales (pp.200-205)
  • Gilbert Coutaz, Archives officielles et archives privées: relations obligées ou distantes ? Points de vue des Archives cantonales vaudoises (pp.206-211)
  • Barbara Roth, Quelle protection pour les archives privées ? (pp.212-217)
  • Charles Heimberg, L’histoire du mouvement social ne se développe pas spontanément (pp.218-227)
A propos d’une lecture (Jours rouges de Jérôme Meizoz) et d’un film (Statut : saisonnier d’Alex Mayenfisch ) présentés lors de la rencontre (pp.228-29)
Les auteurs / Contacts (pp.230-239)

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